Il est temps de sortir et de ma zone du confort, et mes anciens projets.

Je commence avec « Les Mémoires de Dieu-le-Père », ouvrage d'un écrivain humoriste français au nom de plume de Cami. C'est un roman que j'avais déniché dans la Charing Cross Road à Londres il y a très, très longtemps, dans les années soixante-dix, je crois (oui, je suis ancien). À l'époque, le roman m'a enchanté. C'est là où j'ai appris le dicton « Je laisse pisser les mérinos », phrase dont, de temps en temps, je me sers toujours. Il s'agit de bien et de mal, il est à la fois drôle, profond et bébête, il se moque du christianisme de manière à être recevable d'un œil bienveillant et des chrétiens et des athées. Et, si je me rappelle correctement, il s'agit d'amour et de générosité. Dans mes souvenirs, il vient à point aujourd'hui pour un lectorat principalement américain qui auraient peut-être oublié une qualité « chrétienne » souvent vantée, et résumée par Matthieu 25:35 : « Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ». Mais ça, c'est une autre question.

Pour en résumer :

Et voilà ! Je présente le premier chapitre de l'original scanné et relu. Nota : à l'instar d'anciennes imprimeries qui affichaient leurs preuves de galée dans leurs vitrines et récompensaient les lecteurs qui signalaient des typos ; je fais pareil : je rajoute 1€ à mes dons aux organisations NAFO pour la défense de l'Ukraine à chaque première indication de typo dans le texte (mentions sur Twitter faisant foi).

Dites-moi ce que vous en pensez ! Bon ? Mauvais ? Nul à chier ? Vaut un Nobel ?

Bon premier avril à toustes !